SAGAL RACHID : GARDIENNE DE LA MÉMOIRE DOCUMENTAIRE AFRICAINE
Restaurer les archives pour réparer l’Histoire et réveiller la conscience du continent

SAGAL RACHID
UNE VOIX POUR LA MÉMOIRE SILENCIEUSE DE L’AFRIQUE
Sagal Rachid est une archiviste-restauratrice djiboutienne passionnée, engagée dans une mission rare mais essentielle : sauvegarder la mémoire documentaire de l’Afrique. En poste à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et détachée aux archives de la Présidence de la République de Djibouti, elle pilote un projet majeur de restauration des Journaux Officiels du pays.
UNE EXPERTE ENTRE RECHERCHE, RESTAURATION ET INFLUENCE INTERNATIONALE
Doctorante à l’Institut National du Patrimoine à Paris, Sagal travaille à un registre des trésors documentaires djiboutiens destiné à leur inscription au programme Mémoire du Monde de l’UNESCO. Une initiative ambitieuse qui vise à faire reconnaître ces archives comme patrimoine universel, au même titre que les grandes bibliothèques mondiales.
L’AFRIQUE A BESOIN DE SA MÉMOIRE POUR AVANCER
« Sauvegarder la mémoire, c’est résister à l’effacement. Restaurer les archives, c’est réparer l’Histoire. »
En tant qu’experte pour le futur Centre Mémoire du Monde en Afrique, Sagal milite pour une mémoire accessible, visible, valorisée, au croisement des enjeux de développement durable et de justice climatique. Car les archives racontent aussi l’histoire des territoires, des luttes sociales, et des identités effacées.
UNE VISION POUR UN CONTINENT QUI SE RÉAPPROPRIE SON HISTOIRE
« Mon rêve est que l’Afrique reprenne pleinement possession de sa mémoire. »
Sagal rêve d’un continent où les archives ne dorment plus dans l’oubli, mais illuminent les politiques publiques, réparent l’Histoire et inspirent les générations futures. Elle veut transformer les archives en outils de pouvoir, de souveraineté, et de réconciliation.
UN MESSAGE FORT POUR LES JEUNES FEMMES AFRICAINES
« Croyez en votre voix, en votre histoire et en votre pouvoir d’agir. »
Elle invite les jeunes filles à se former, à s’entourer de personnes qui les élèvent, à investir les espaces trop longtemps inaccessibles. Car l’Afrique a besoin de femmes debout, audacieuses, solidaires, et conscientes de leur héritage.