Valérie Tchedjou Nougoum : l’architecte d’un réseau panafricain pour l’autonomisation des femmes

Valérie CHEDJOU

Bâtisseuse de ponts pour les femmes africaines

Parmi les visages qui redessinent aujourd’hui le visage de l’Afrique au féminin, celui de Valérie Tchedjou Nougoum s’impose avec la puissance tranquille des femmes qui savent où elles vont. Fondatrice et présidente de la NFDA (Nouvelles Femmes Dynamiques Africaines), cette femme d’affaires camerounaise ne se contente pas de rêver d’un continent plus juste : elle le construit, une action à la fois.

De Douala au monde : une vision panafricaine

C’est depuis Akwa, à Douala, que cette entrepreneure visionnaire orchestre les activités d’un réseau panafricain qu’elle a elle-même fondé. La NFDA n’est pas une association de plus : elle est un véritable mouvement de femmes leaders, engagées à transformer leur environnement économique, social et culturel. Avec des antennes dans plusieurs pays et une présence active dans la diaspora, la NFDA agit comme un catalyseur de changement, mettant en réseau des femmes entrepreneures, des institutions et des mécènes solidaires.

Une mission sociale profonde

Sous la direction de Valérie Tchedjou Nougoum, la NFDA a développé une approche holistique de l’autonomisation. Elle soutient les femmes défavorisées, les orphelins, les veuves, mais aussi les entrepreneures en quête de visibilité ou de financement. L’organisation met en œuvre des programmes de formation, de mentorat, d’assistance humanitaire, et organise des missions économiques à l’international.

En 2023, par exemple, la mission économique en Turquie a permis à une délégation de femmes africaines de signer des partenariats commerciaux inédits, ouvrant ainsi la voie à une diplomatie économique menée par des femmes.

Une femme de convictions et d’actions

Charismatique, stratégique, mais toujours accessible, Valérie Tchedjou Nougoum incarne cette génération de femmes bâtisseuses qui refusent l’inertie. Pour elle, l’avenir de l’Afrique passe par l’éducation, l’émancipation économique et la sororité transnationale.

« Je ne veux pas seulement que les femmes aient une voix. Je veux qu’elles aient un pouvoir d’action concret, durable, mesurable. », confiait-elle lors d’un forum à Yaoundé.

Une source d’inspiration

Son parcours est une leçon de résilience, de leadership et de solidarité. Elle inspire une nouvelle génération de femmes africaines qui, à leur tour, veulent transformer leur société sans renier leur identité.